Le bien-être animal est défini au niveau international et implique le respect des 5 libertés fondamentales pour les animaux :
- la liberté physiologique : absence de faim, de soif et de malnutrition
- la liberté environnementale : logement adapté, absence de stress climatique ou physique
- la liberté sanitaire : absence de douleur, lésion ou maladie
- la liberté comportementale : expression des comportements propres à l’espèce
- la liberté psychologique : absence de peur et d’anxiété
Le respect de ces liberté est assuré tout au long de la filière.
Le bien-être animal en élevage
Par le contact quotidien avec leurs animaux et la connaissance de leurs comportements naturels, les éleveurs et les techniciens d’élevage sont les principaux acteurs de leur bien-être. Les formations mises en place et auxquelles ils participent leur permettent de toujours améliorer leurs pratiques d’élevage.
Le bien-être animal durant le transport et la mise en marché
Le transport des animaux et leur passage dans différents lieux de rassemblement (marchés aux bestiaux, centres d’allotement) sont gérés avec beaucoup de soin : il s’agit en effet de situations nouvelles et inhabituelles pouvant perturber les animaux.
Seuls les animaux jugés « aptes », c’est-à-dire correctement identifiés et dont l’état de santé permet le voyage, peuvent être transportés.
Le transport des animaux obéit à une réglementation stricte, le règlement CE 1/2005, le plus exigeant au monde concernant la protection des animaux en cours de transport. Cette réglementation encadre, à l’échelon européen, les procédures d’agrément des transporteurs, l’obligation de formation des conducteurs de bétaillères, le suivi et l’enregistrement des mouvements des véhicules pour les transports de longue durée. En application à cette réglementation, les véhicules utilisés pour les transports de longue durée doivent permettre l’abreuvement des animaux pendant leur transport ainsi que la régulation de la température avec possibilité de ventilation active.
Des contrôles sur les routes ainsi que lors des chargements et déchargements des camions sont régulièrement effectués par les forces de l’ordre et les services vétérinaires de l’état afin de s’assurer du respect de la réglementation et du bon état de santé des animaux.
La protection animale à l’abattoir
Les activités d’abattage sont réalisées dans des établissements spécialisés et agréés par les services vétérinaires. Ils fonctionnent sous la surveillance des agents du service vétérinaire d’inspection qui doivent s’assurer du respect de la réglementation en vigueur relative à la protection des animaux au moment de leur abattage et de sanctionner, si nécessaire, les infractions à la réglementation. Par ailleurs, la protection animale à l’abattoir est un véritable enjeu puisqu’elle est directement en lien avec les conditions de travail et la sécurité des employés, et a un réel impact sur la qualité sanitaire et organoleptique de la viande.
Seuls les animaux propres et en bonne santé sont autorisés à être transportés vers l’abattoir et abattus pour la consommation humaine.
Toutes les étapes, de la réception en bouverie jusqu’à la saignée, sont organisées pour éviter au maximum tout stress aux animaux et les placer dans les meilleures conditions possible afin d’assurer leur protection et la sécurité des hommes. Les bouveries sont spécialement aménagées pour faciliter le déchargement, la circulation des animaux, leur repos et leur abreuvement ; les couloirs de circulation et d’amenée vers le poste d’étourdissement permettent l’avancée des animaux en leur évitant toute blessure ; le matériel de contention permet l’immobilisation de l’animal au moment de l’étourdissement pour lui éviter toute blessure ; l’étourdissement rend l’animal inconscient afin de pratiquer une saignée rapide et indolore.
