De la production à la commercialisation des animaux vivants

La mise en marché regroupe différents métiers qui consistent à acheter et vendre les animaux d’élevage destinés à la reproduction, à la boucherie ou à l’export. Ces professionnels orientent les animaux vers les marchés les plus adaptés, en fonction de leurs caractéristiques et de leur potentiel, tout en gardant à l’esprit les notions de bienveillance envers les animaux, et de traçabilité.

La collecte et la commercialisation des animaux peut être effectuée par des organisations ou groupements de producteurs (commerciales ou non), des structures privées (négociants en bestiaux, abatteurs, bouchers), des marchés aux bestiaux ou encore via la vente directe.

La mise en marché des herbivores en Bretagne, ce sont :

8 organisations de producteurs
6 marchés aux bestiaux
75 négociants en bestiaux
57 252 animaux mis aux enchères en 2018

Organisation de la collecte et de la commercialisation des herbivores en Bretagne

Les organisations de producteurs, ensemble pour être plus forts

Une organisation de producteurs (OP) est constituée à l’initiative d’un ensemble d’agriculteurs qui se regroupent dans l’objectif de mutualiser leurs moyens afin de rééquilibrer les relations commerciales qu’ils entretiennent avec les acteurs économiques de l’aval de leur filière.

La Bretagne compte 8 organisations de producteurs pour la mise en marché (7 commerciales et 1 non commerciale):

  • Coopérative des Éleveurs de Bovins de Viande dont le siège est à Corlay (22)
  • Coopérative commerciale de St Yvi dont le siège est à Rosporden (29)
  • Coopérative Triskalia dont le siège est à Landerneau (29)
  • Coopérative des Eleveurs de Veaux d’Armorique dont le siège est à St Thégonnec (29)
  • Société Coopérative Arco-Gibev dont le siège est à Chateaubourg (35)
  • Association ELVEA Bretagne dont le siège est à Rennes (35)
  • Société Coopérative Agricole « Centrale Coopérative Agricole Bretonne » dont le siège est à Vannes (56)
  • SICA Bretagne Viande Bio dont le siège est au Faouët (56)

Les marchés aux bestiaux, trait d’union entre éleveurs et acheteurs

Un marché aux bestiaux est un lieu physique où se retrouvent acheteurs et vendeurs de bétail vivant. On distingue deux types de marchés aux bestiaux : les marchés de gré à gré et les marchés au cadran.

  • Marché de gré à gré : Les animaux sont installés dans des parcs et mis en valeur par les vendeurs. Dès l’ouverture du marché, les acheteurs repèrent les animaux et négocient le prix d’achat avec le vendeur.
  • Marché au cadran : Les animaux amenés par les éleveurs sont confiés à des bouviers puis présentés progressivement sur un ring de présentation pour être vendus aux enchères. Le chef des ventes présente le lot et les informations de base concernant l’animal sont affichées sur un écran, avec le prix de départ des enchères, qui augmente avec la demande. 

En Bretagne seuls des marchés au cadran sont présents. Il s’agit des :

  • Marché Organisé de Lamballe
  • Marché Organisé de Lamballe à Bourg Blanc
  • Marché Organisé de Lamballe à Guerlesquin
  • Marché Organisé de Lamballe à Landivisiau
  • Cadran d’Armor – Mur de Bretagne
  • Cadran d’Armor – Belle Isle-Bégard

Au total, en 2018, ce sont 57 252 animaux qui ont été mis en vente sur les marchés aux bestiaux bretons et adhérents de la FMBV (bovins viandes, bovins maigres et veaux).

Le commerçant en bestiaux, un travail basé sur la confiance

Le commerçant en bestiaux (quand il exerce au sein d’une entreprise privée) ou agent commercial en animaux vivants (quand il exerce dans une coopérative) négocie l’achat et la vente de bétail vivant. Il achète les animaux aux éleveurs ou sur les marchés, puis les vend à des abatteurs, des éleveurs, d’autres opérateurs ou à l’export, en fonction de la qualité bouchère des animaux.  Le secteur privé est majoritaire. Il représente 70% des volumes en France, et la majorité de l’export.

Le métier de commerçant en bestiaux est basé sur la confiance. Confiance entre l’éleveur, qui confie son animal, et le commerçant, chargé de trouver le meilleur débouché pour celui-ci. Aujourd’hui,  les commerçants en bestiaux tendent à se regrouper afin de mutualiser les structures et les services.

En Bretagne, 75 commerçants/entreprises en commerce de bestiaux sont présentes.

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