L’agriculture et l’agroalimentaire constituent le socle territorial et économique de la Bretagne, et notamment la filière élevage et viande. La région dispose de nombreux élevages, d’outils d’abattage et de transformation, de grands groupes industriels, de services agricoles et para-agricoles, d’entreprises de négoce, qui représentent de réels atouts économiques et territoriaux pour la région.
La filière viande bovine, organisée de l’amont à l’aval
La filière bovins viande s’organise autour de l’amont et de l’aval. L’amont est constitué de groupements de producteurs, d’associations d’éleveurs, de négociants indépendants et de marchés aux bestiaux. L’aval est quant à lui constitué d’outils d’abattage et de transformation. Les filières qualité possèdent un fonctionnement qui leur est propre.
Les différentes familles constitutives de la filière viande bovine bretonne sont les suivantes :
La filière viande bovine, génératrice d’emplois
Au total la filière viande bovine bretonne génère 9 290 emplois directs. En comptabilisant les emplois liés à la viande issue du troupeau laitier et des veaux de boucherie, en ajoutant ceux associés à la commercialisation et à la vente, la filière générerait près de 25 000 emplois en Bretagne.
Ainsi, cette filière participe au dynamisme économique de la région.
La filière lait fournit une part importante d’animaux à la filière viande
La filière laitière est très présente en Bretagne. Environ 21% du cheptel laitier français se situe dans la région. Aussi, les animaux issus du troupeau laitier fournissent de la viande en quantité non négligeable.
• 1/3 du lait français est collecté dans le Grand Ouest, dont 1/5 en Bretagne
• 10 607 points de collecte
• + de 5 milliards de litres de lait collectés, soit 22% des livraisons nationales
• 2,3% du lait collecté est biologique
L’industrie laitière bretonne représente :
• 66 entreprises
• 6 132 emplois salariés, soit 10% des effectifs nationaux
La filière laitière représente :
• 34 620 emplois directs
Une filière dynamique, structurée de l’amont à l’aval…
Avec 22% des livraisons nationales, la Bretagne est la première région en collecte de lait, faisant d’elle un bassin laitier d’envergure. Malgré une baisse du nombre de points de collecte, cette filière reste dynamique au niveau régional et maintient ses volumes collectés.
La filière s’organise autour de deux types d’entreprises :
- les coopératives : elles sont impliquées dans la production, la collecte et la transformation du lait. Les producteurs réunis au sein de ces « organisations de producteurs » (OP) négocient ensemble les contrats laitiers avec les groupes privés,
- les entreprises privées : elles sont impliquées dans la collecte et la transformation du lait. Les producteurs négocient directement leurs contrats de collecte avec ces transformateurs privés.
Les 4 OP existantes en Bretagne sont :
- l’Association des producteurs de lait bretons Lactalis APLBL,
- l’Association des producteurs Rolland APR,
- l’association des producteurs de lait CLE-P&S Ouest
- et France MilkBoard bassin Grand Ouest.
La filière tient sa force dans la présence de nombreux acteurs et services.
Une grande diversité d’industries laitières cohabitent sur le territoire breton, allant des PME jusqu’aux grands groupes internationaux, ainsi que des services (conseil, fermes expérimentales…), permettant à la filière laitière de garder un vrai dynamisme territorial.
…qui transforme le lait en produits élaborés…
La transformation laitière bretonne est tournée sur l’élaboration de produits standards et d’ingrédients.
La région est orientée vers la production de beurre, d’emmental, de lait conditionné et de lait en poudre écrémé, où elle réalise une part importante des tonnages nationaux.
La Bretagne produit plus de lait qu’elle n’en transforme, mais demeure la première région transformatrice grâce aux productions de poudres de lait, de beurre et d’emmental.
…dont une majeure partie quitte la région
Une partie importante des produits laitiers transformés en Bretagne est destinée aux industries françaises (lait, crème), premier marché de valorisation, ainsi qu’à l’exportation (poudre de lait écrémé et beurre) vers l’Union Européenne et les Pays Tiers.
Le grand export représente 48% des exportations bretonnes de produits laitiers, contre 33% au niveau national. 14% des exportations bretonnes sont destinées à la Chine, avec notamment des volumes importants de poudres infantiles.